- décheveler
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⇒DÉCHEVELER, verbe trans.,,Mettre en désordre la chevelure de quelqu'un`` (Ac. 1798-1878).Rem. On l'emploie surtout avec le pron. pers. réfl. et aussi p. métaph. Ô notre chêne ancien que le vieux gui décore, Arbre qui te déchevelais Sur le front des aïeux et jusqu'à leur épaule (BANVILLE, Cariat., 1842, p. 10).Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1160-74 granz vielles deschevelees (WACE, Rou, éd. A. J. Holden, III, vers 1177). Dér. de cheveu; préf. dé-; dés. -er. Fréq. abs. littér. :1.
décheveler [deʃəv(ə)le] v. tr. [CONJUG. appeler.]ÉTYM. V. 1160, deschevelees, p. p.; de dé-, et cheveu.❖♦ Vx ou littér. Mettre en désordre la chevelure de (qqn). ⇒ Écheveler.——————déchevelé, ée p. p. adj.1 Le petit page était tellement harassé qu'il dormait sur les bras de son maître, et que sa petite tête toute déchevelée allait et venait comme s'il eût été mort.Th. Gautier, Mlle de Maupin, I, p. 7.2 Ses cheveux, appesantis par la chaleur, croulaient lourdement sur sa nuque dorée, et elle était belle ainsi, déchevelée, négligée, languissante à tenter Satan et à venger Ève !Barbey d'Aurevilly, les Diaboliques, « À un dîner d'athées ».♦ Par anal. || Arbres déchevelés. ⇒ Échevelé.3 (…) c'était pour elle (Thérèse) que le vent soufflait dans les arbres déchevelés ou que le gris fin de la pluie trempait l'horizon des avenues, ou que le soleil traînait dans le ciel frileux son bloc refroidi (…)France, le Lys rouge, p. 228.
Encyclopédie Universelle. 2012.